LES INVITÉS /

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Krisztina Tóth

© Photo : Judith Marjai

Née à Budapest, Krisztina Tóth est poète et romancière. Elle a étudié la sculpture à l’École des Beaux Arts, puis la littérature à l’Université Eötvös Loránd. Elle a publié de nombreux recueils et reçu les plus prestigieuses distinctions littéraires de la poésie hongroise, notamment le prix Attila József 2000 pour l’ensemble de son oeuvre poétique.

Son premier recueil de poésie publié (Des flottements d’un manteau d’automne) reçoit le prix Miklós Radnóti et connaît un succès immédiat. Elle passe alors deux ans à Paris, où elle étudie la poésie française contemporaine. En 1995, elle publie un deuxième recueil (Le fil de la conversation), récompensé par le prix Graves en 1996, année où elle achève ses études universitaires. En 1997, elle rédige une anthologie de la poésie française contemporaine, présentant trente auteurs français. Traductrice de Mallarmé et de Desnos, notamment, elle est l’une des grandes traductrices de la poésie française contemporaine en Hongrie. Toujours intéressée par les beaux arts, elle travaille comme chargée de mission pour les arts plastiques à l’Institut Français de Budapest entre 1994 et 1998. Grâce aux bourses littéraires de la fondation SOROS et du Fonds National pour la Culture, elle peut ensuite se consacrer à l’écriture tout en gardant le contact avec le milieu artistique de Budapest. En 1997, elle publie son troisième recueil poétique (Le bonhomme d’ombre). Considérant l’ensemble de ses recueils comme un seul et unique ouvrage, voyage à travers la solitude intérieure et les ténèbres, elle publie ensuite un recueil complémentaire, Poudreuse.
Elle a également publié une dizaine d’ouvrages pour la jeunesse.

Code-barres (Gallimard, « Du monde entier », traduit du hongrois par Guillaume Métayer, 2014) :

« Être poète, c’est une façon de regarder la vie et les choses. Krisztina Toth pioche dans la mosaïque des souvenirs pour créer des portraits et des scènes, décrire les hauts et les bas dans la vie des gens ordinaires, des fragments tragicomiques où le grotesque se mêle à l’émotion. Cet humour noir, entre l’ironie et le sarcasme, s’inscrit dans une sensibilité très « Mitteleuropa » dans le sillage de Kafka. »

https://www.la-croix.com/Monde/Afrique/Krisztina-Toth-travail-mots-2016-08-25-1200784468
http://next.liberation.fr/livres/2014/04/23/la-hongrie-derriere-le-rideau-premier-roman-dekrisztina-toth_1003045